Les personnes souffrant de handicap peuvent vivre des déficiences, des limitations ou des restrictions de leurs fonctions mentales, de mobilité, ou sensorielles.
Le handicap peut être visible ou invisible, temporaire ou permanent, total ou partiel. La chose la plus importante à retenir considérant le travail avec les personnes souffrant d’un handicap est que tout le monde est capable de travailler.
Dans le cadre du travail avec quelqu’un souffrant d’un handicap, il est important de se concentrer sur la personne d’abord (et non pas sur le handicap) et de la traiter comme un individu unique
La plupart des personnes souffrant de handicap sont expertes dans leurs propres besoins et compétences. Voici un aperçu des handicaps les plus courants et de la façon dont ils peuvent affecter le fonctionnement d’une personne au travail.
L’autisme, également appelé trouble du spectre de l’autisme (TSA), est un handicap de développement qui affecte l’interaction sociale, la communication, le traitement de l’information ainsi que le besoin de structure et de routine.
Les défis en matière d’interaction sociale sont issus de l’inaptitude à comprendre le comportement des autres et peuvent s’exprimer des façons suivantes :
– Impression que la personne reste à l’écart
– Interactions ou conversations unilatérales, souvent liées à un centre d’intérêt majeur
– Évitement du contact visuel
– Incapacité à lire le langage corporel
– Incapacité de comprendre les règles tacites d’engagement social, par exemple les notions d’espace personnel
Les façons de l’autisme en matière de communication peuvent être les suivantes : peu ou pas de capacité de parler, difficultés à entamer une conversation avec les autres, utilisation répétitive de certains termes.
Une personne souffrant d’autisme, lorsqu’elle est submergée ou stressée, peut présenter des comportements répétitifs. Par exemple, elle peut se concentrer sur certains sujets objets inhabituels. Elle peut également faire des mouvements répétitifs comme battre des mains.
L’autisme affecte le fonctionnement au travail des manières suivantes :
– Compréhension des informations et des instructions
– Difficultés concernant les compétences de résolution de problèmes et de prise de décision (la personne se concentre sur les détails plutôt que sur une vue d’ensemble)
– Gestion du temps et organisation
– Capacité de voyager ou de vivre de manière indépendante
– Compétences et comportements sociaux appropriés
– Toilette et soins personnels
Les personnes souffrant d’autisme sont capables d’apprendre, bien que cela leur prenne souvent plus longtemps qu’aux autres. Il sera souvent nécessaire d’utiliser d’autres méthodes d’enseignement et de leur fournir une aide supplémentaire.
Il est également important d’être conscient que certaines personnes souffrant d’autisme éprouvent des difficultés dans des environnements bruyants et agités.
Les personnes souffrant de troubles mentaux ont souvent plusieurs troubles et chacun d’entre eux peut affecter leur emploi d’une manière différente. Voici quelques exemples :
– tout état de santé impliquant des douleurs chroniques et une toxicomanie;
– des problèmes musculosquelettiques et une dépression majeure;
– tout handicap psychiatrique clinique et trouble de personnalité;
– des troubles de l’humeur (trouble bipolaire, dépression majeure) et des troubles d’anxiété;
– tout trouble psychiatrique chronique et dépendance à une substance.
Les troubles associés complexes peuvent avoir une incidence sur l’emploi différente de celle des troubles simples, par exemple :
– il peut être difficile de déterminer les restrictions à l’emploi;
– le traitement et les soins optimaux peuvent ne pas être en place pour tous les troubles;
– même si tous les troubles ont été traités de manière optimale, il est plus difficile d’obtenir de l’information et de la coordonner lorsque de nombreux professionnels de santé sont concernés;
– les antécédents professionnels d’une personne et ses perceptions de ce dont elle peut s’occuper constituent une importante source d’information;
– la compétence perçue d’une personne à effectuer une activité peut constituer le facteur le plus important en matière de rendement du travail.
Une personne souffrant d’une déficience intellectuelle peut avoir des difficultés dans l’un des domaines suivants ou dans plusieurs d’entre eux :
– apprentissage;
– communication;
– compétences sociales;
– compétences scolaires;
– compétences professionnelles;
– vie de manière indépendante.
La déficience intellectuelle peut avoir une incidence sur les éléments professionnels suivants :
– capacité de lire et de compter;
– compréhension des informations et des instructions;
– mémoire à court et long terme;
– capacité d’attention et de concentration;
– compétence de résolution de problèmes de prise de décisions;
– gestion du temps et organisation, capacité de lire l’heure;
– capacité de voyager ou de vivre de manière indépendante;
– compétences et comportements sociaux appropriés;
– toilette et soins personnels.
While people with an intellectual disability are capable of learning, their learning
is highly dependent on the person teaching them the competence and quality of instruction.
Il faudra souvent plus de temps pour apprendre quelque chose à une personne souffrant d’une déficience intellectuelle et l’utilisation de méthodes d’enseignement systématiques est obligatoire.
Les troubles d’apprentissage se caractérisent par une différence entre la réussite d’une personne dans un domaine de compétence particulier par rapport à son niveau de réussite global. Ce n’est pas la même chose qu’une déficience intellectuelle.
La plupart des personnes souffrant de troubles d’apprentissage éprouvent des difficultés particulières lorsqu’elle tente d’apprendre quelque chose, car il est complexe pour ces personnes d’absorber et de traiter l’information.
Les troubles d’apprentissage ne sont souvent présents que durant l’enfance. Lorsque ce trouble persiste durant la vie adulte, il est possible que des personnes ayant une intelligence moyenne ou supérieure à la moyenne subissent un retard important dans un ou plusieurs domaines d’apprentissage.
Les troubles d’apprentissage sont en grande partie invisibles, bien que certains signes puissent inclure :
– rendement inégal ou imprévisible;
– déficience de perception, mauvaise coordination ou maladresse;
– comportement impulsif;
– faible tolérance;
– difficultés avec les interactions sociales quotidiennes.
Le degré de difficulté d’apprentissage qu’une personne éprouve varie grandement. Au travail, les personnes souffrant de troubles d’apprentissage auront probablement des difficultés dans l’un ou plusieurs de ces domaines :
– compétences scolaires (p. ex. lire, écrire, épeler, mathématiques, langage);
– compétences nécessaires à l’apprentissage (p. ex. ténacité, organisation);
– réception verbale des informations;
– instructions écrites;
– exigences en matière de lecture et de comptage; – attention aux détails;
– capacité d’organisation;
– compétences et comportements sociaux acceptables
Les personnes souffrant de troubles d’apprentissage (comme la dyslexie) peuvent tirer profit des modifications ou des ajustements de travail suivants :
Smartphones pour aider à la mémoire et à la planification.
– des téléphones intelligents pour les aider en matière de mémoire et de planification;
– des fiches de tâches;
– des listes de choses à faire ou des listes à cocher;
– des logiciels de lecture d’écran (p. ex. JAWS);
– des logiciels de dictée parole texte;
– des instructions verbales.
La dépression et l’anxiété constituent les troubles mentaux les plus courants au Canada.
Les deux troubles coexistent fréquemment avec d’autres problèmes de santé comme des troubles musculosquelettiques et la toxicomanie. La dépression est fréquemment associée à un ou plusieurs types d’anxiété.
Certains des troubles associés à l’anxiété sont les suivants :
– trouble d’anxiété généralisée;
– trouble obsessionnel compulsif;
– trouble panique;
– phobies;
– trouble de stress post-traumatique.
Dans les cas graves, la dépression peut causer un épuisement extrême et une incapacité à faire une quelconque activité.
Bien que la dépression et l’anxiété comptent parmi les problèmes de santé mentale les plus faciles à traiter, plus de 40 % des personnes affectées par l’un de ces troubles ne reçoivent pas de traitement.
Le manque de compréhension de l’anxiété et de la dépression est courant dans la communauté et au travail. Certains des symptômes de ces troubles peuvent aisément donner lieu à une mauvaise interprétation, ressemblant à une faible motivation et à un manque d’intérêt. Lorsque les personnes atteintes par ces troubles ne se sentent pas comprises ou acceptées, leur motivation et leur capacité de prise de décision sont affectées.
L’une des meilleures manières de soutenir un employé atteint d’anxiété ou de dépression consiste à mettre en place une formation au travail destinée aux autres employés afin de les sensibiliser à ces troubles.
Les employés souffrant de troubles mentaux peuvent tirer profit des modifications ou des ajustements de travail suivants :
– horaires de travail variables (p. ex. travail depuis la maison, travail à temps partiel, modification des heures d’arrivée ou de départ);
– pauses plus longues ou plus fréquentes;
– zone cloisonnée ou bureau privé afin de réduire le bruit et les distractions;
– division des grands projets en tâches plus réduites;
– listes de choses à faire ou des listes à cocher;
– réunions régulières avec les superviseurs.
La lésion cérébrale acquise (habituellement appelé LCA) est un terme générique pour tout endommagement du cerveau après la naissance.
La LCA est handicap complexe, souvent caché, qui peut engendrer des modifications à long terme et des difficultés dans cinq domaines liés au fonctionnement des personnes au travail :
– le fonctionnement cognitif (mémoire, niveaux de concentration, initiative, capacité de résolution de problèmes et souplesse d’esprit)
– le fonctionnement neurologique (épilepsie)
– les capacités physiques et sensorielles (modification de la vision, handicap auditif, capacité réduite de bouger un côté du corps)
– le bien-être psychologique, ce qui comprend des problèmes comportementaux (perte d’inhibition et emportements)
– difficultés de communication (langage vulgaire, difficultés d’expression, discours excessif).
La lésion cérébrale acquise (habituellement appelé LCA) est un terme générique pour tout endommagement du cerveau après la naissance.
La LCA est handicap complexe, souvent caché, qui peut engendrer des modifications à long terme et des difficultés dans cinq domaines liés au fonctionnement des personnes au travail :
Physical disability includes:
– Quadriplegia and paraplegia
– Musculoskeletal conditions and back injury
– Multiple sclerosis
– Arthritis
– Spina bifida
– Polio
– Occupational overuse syndrome (formerly known as RSI or repetition strain
injury)
– Amputation.
While some of these conditions are defined as injuries to the nervous system, the
impacts in the workplace are physical.
The common impact of this type of disability is physical functioning, ie mobility,
dexterity or stamina. In most cases, job redesign, flexible hours and workplace
modifications can accommodate physical disabilities in the workplace.
Employees with a physical disability might benefit from the following modifications
or adjustments:
– Ramps
– Scooter
– Stair lifts
– Automated doors
– Height-adjustable workstations
– Vehicle modifications
– Accessible bathroom
– Accessible lift
– Handrails
– Accessible computer keyboards, mouses
– Adapted office furniture or equipment
– Speech-recognition (speech-to-text) software.
A sensory disability most commonly affects a person’s sight or hearing, in other words, how they gather information from the world around
them.
People with sensory disabilities might benefit from the following modifications
or adjustments in the workplace.
For a person with hearing impairment:
– Hearing loops
– Vibrating or visual alarms
– Live captioning
– Auslan interpreters
– Video phones
– Subtitling
– Text Telephone (TTY) or Short Message Service (SMS) text messaging.
For a person with vision impairment:
– Screen-magnification (eg ZoomText) or screen-reading software (eg JAWS)
– Magnification software for mobile phones
– Braille machines and printers
– Video magnifiers for reading printed material
– Tactile ground surface indicators (TGSI)
– Contrasting work surfaces or trays
– Braille or tactile maps.
Les problèmes de toxicomanie touchent les personnes dans la société, et ces personnes souffrent souvent d’autres troubles mentaux comme la dépression, la schizophrénie et le trouble bipolaire.
Un problème de toxicomanie est diagnostiqué lorsqu’on observe un niveau significatif de détresse ou de déficience sociale, au travail ou dans d’autres domaines de fonctionnement importants du fait de la consommation de substances.
Les personnes souffrant à la fois de problèmes de santé mentale et de toxicomanie sont souvent décrites comme souffrant de troubles associés complexes.
Le type de toxicomanie le plus courant est l’abus de drogues et d’alcool, chacun d’entre eux pouvant avoir une incidence significative sur la capacité d’une personne à obtenir et à conserver un emploi.
L’alcool et la drogue peuvent :
– Impact on daily functioning
– Affect health either directly (as a result of disease) or indirectly (through poor nourishment)
– Be associated with difficult family relationships.
À cause de la toxicomanie, certaines personnes subissent des déficiences associées ainsi que deslésions au cerveau qui peuvent avoir des conséquences à long terme (même après le sevrage).
L’abus de substances, comme les drogues et l’alcool, peut affecter le fonctionnement d’une personne au travail des manières suivantes :
Abuse of substances such as drugs and alcohol can impact a person’s functioning
at work in the following ways:
– Lack of motivation and energy
– Difficulty maintaining focus and concentration
– Inappropriate behaviour and social interaction
– Low productivity levels
– Inability to handle stressful situations
– Poor planning and organisational skills.
People with substance abuse problems have more success in employment when there
is:
– A commitment to reduce or cease use
– Appropriate interventions to allow for withdrawal
– Ongoing support for maintenance
– Replacement prescribed medication (in some cases)
– Other appropriate treatment or counselling support.